
Risque climatique : un enjeu majeur pour les bailleurs en 2025
Auteur : AROBIZ - Créer le 27/05/2025
Les inondations, les sécheresses et les canicules ne sont plus des exceptions : elles deviennent la norme. Face à cette réalité, les bailleurs doivent repenser leur stratégie. En 2025, intégrer le risque climatique dans la gestion immobilière n’est plus une option, c’est une nécessité.
Le risque climatique : une réalité incontournable
Le risque climatique est l’ensemble des menaces liées aux bouleversements environnementaux : élévation des températures, multiplication des événements extrêmes, montée des eaux, etc. Ces phénomènes fragilisent les bâtiments et leur environnement, entraînant la dévalorisation des biens.
De même, l’augmentation de la pression réglementaire au niveau des pouvoirs publics imposant des normes plus strictes en matière de performance énergétique provoque l’exigence des assureurs sur la gestion des risques. Les bailleurs doivent donc s’adapter rapidement pour rester compétitifs et sécuriser leurs investissements.
Pourquoi les bailleurs doivent-ils s’adapter ?
Intégrer le risque climatique dans une stratégie de gestion locative, c’est avant tout assumer sa responsabilité en tant qu’acteur de la transition écologique. Mais c’est aussi une question d’efficacité économique.
Les coûts d’entretien explosent lorsque les logements ne sont pas adaptés aux nouvelles contraintes climatiques. Un bien mal isolé ou exposé aux inondations sera plus difficile à louer, plus coûteux à entretenir et plus risqué à assurer. De plus, les locataires sont de plus en plus attentifs à la qualité environnementale des logements.
Des leviers concrets pour anticiper
Pour faire face à ces enjeux, les bailleurs peuvent :
‐ réaliser un audit climatique de leur parc immobilier pour identifier les zones de vulnérabilité ;
‐ prioriser les travaux de rénovation énergétique, notamment sur l’isolation thermique et la ventilation;
‐ utiliser des matériaux durables et adaptés aux conditions climatiques locales ;
‐ intégrer une approche durable dans la stratégie patrimoniale, en misant sur la résilience à long terme.
Cette démarche permettra d’améliorer la résilience immobilière et d’anticiper les évolutions du marché. En 2025, le risque climatique s’impose comme un paramètre central dans la gestion immobilière. Il serait préférable que les bailleurs agissent dès maintenant afin de protéger leur patrimoine.